Forêt océanique

Matériel: Installation spécifique au site, médias mixtes, disposition qui emplit l’espace.

Dans Forêt océanique, Sarah Westphal réfléchit au présent à partir du cadre historique d’Albert Dubosq. Cachées du monde extérieur, la salle de bal et la scène se confondent au loin. Des tentacules de pieuvres géantes se nichent dans le décor et séduisent le public. Par un jeu de miroirs et de réflexions, de nouvelles créatures émergent dans ce paysage surréaliste et le décor devient acteur. La réalité s’en- tremêle à l’illusion, la nature à la culture, les images analogiques aux images numériques. L’eau, la lumière, la poussière et les créatures non humaines créent une performance fluide aux couleurs magnifiques.

Le décor, comme lieu de l’action humaine, se transforme en un paradis sous-marin et magique où les pieuvres jouent le rôle principal. Dans leur abri troglodyte, elles dansent selon leur propre rythme, en un mouvement continu qui symbolise les choses en devenir. La pensée moderne qui entendait contrôler la nature cède la place à une autre vision dans laquelle l’être humain n’est qu’une petite partie insignifiante d’un écosystème complexe de co-création. 

32 artistes exposent 44 oeuvres a l'interieur et en lieu de plein air dans 22 emplacements de Courtrai.

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